Vous avez fait le tour de « l’expérience client », du « customer centric » et de « l’enchantement du consommateur ». Vous commencez à douter des discours trop idéalisés sur « l’économie du partage » ou sur « l’usage qui remplace l’avoir », même si vous sentez en même temps que c’est une voie d’avenir, mais complexe. Vous êtes sensible aux méthodes collaboratives.

Si vous sentez cela, c’est que vous êtes prêts à explorer de nouvelles méthodes d’enquêtes qualitatives qui sont vraiment centrées sur la vie et les problèmes de vos clients, des salariés ou de vos partenaires. Vous êtes prêts pour faire un détour anthropologique.

Le détour anthropologique va vous permettre de découvrir que :

  • votre client n’est pas qu’un consommateur individuel et que la « marque » n’est pas toujours au centre de sa vie
  • les solutions individuelles aux problèmes collectifs des organisations peuvent  conduire autant à la responsabilisation, au retrait ou au burnout des salariés et des cadres.

L’individu est aussi un acteur collectif, un citoyen, un assujetti, un contestataire, un patient, un allocataire, un employé, un entrepreneur, un usager, un habitant, un militant… Il est soumis à des effets d’appartenance sociale. Il est membre d’une organisation. Il agit sous contraintes de situation matérielles, sociales et symboliques. Ces contraintes expliquent l’écart souvent important entre les valeurs qu’il déclare et ses pratiques réelles..

: anthropik, le réseau professionnel des socio-anthropologues  vous propose de mobiliser toute la diversité des méthodes qualitatives et des techniques de recueil de l’information pour mieux comprendre vos problèmes de politiques publiques, de changement en entreprise, de mobilisation, de développement urbain, de consommation ou d’innovation.

Chaque membre du groupe présente son expertise spécifique. Chacun prend aussi en charge la rédaction de fiches de méthodes de raisonnement, de techniques de recueil de l’information et des méthodes d’analyse de contenu. A chaque fois que cela est possible on montre les implications en termes d’action et d’application.

Les domaines d’application de la socio-anthropologie sont très variés : la consommation, le travail, le développement, les migrations, la mobilité, l’urbanisation en France ou à l’international. C’est un réseau qui est disponible pour répondre aux demandes d’innovation, de prise en compte des problèmes sociaux, de réflexions sur les politiques publiques et d’analyses sur la société et de ses enjeux géoplitiques.

Les méthodes de raisonnement

L’enquête de terrain qualitative 
La méthode des échelles d’observation
La méthode des itinéraires
La méthode des cycles de vie
La méthode des systèmes d’action
La conduite du changement
L’expertise d’usage
Les méthodes d’idéation à partir des enseignements d’étude (brainstorming, worskhop rassemblant experts, utilisateurs, concepteurs)
Les méthodes itératives de type design thinking (aller et retour entre l’observation et la perception de l’utilisateur et le maquettage, la conception de type design thinking, design de services)

Les techniques de recueil de l’information

Comment réaliser un guide d’entretien semi-directif

Les animations de groupes (projectives, associatives, directives)
L’observation des pratiques sur les lieux de leur réalisation, dans le logement, le lieu de travail, l’espace urbain et en cours de mobilité.
Les enquêtes par Internet (webnography, netnography)
Les prises de photos et les montages de films
L’analyse documentaire et lexicographique
Les carnets de bord
Les techniques d’intelligence collective et de co-construction
La construction de consensus par la méthode Delphi
Les enquêtes quantitatives (identifications de déterminants sociaux et construction de typologies) construites à la suite des enquêtes qualitatives.

Les méthodes d’analyses de contenu

L’analyse thématique des imaginaires, des représentations sociales et des constructions identitaires
Un exemple d’analyse de contenu d’un imaginaire lié à la maladie en, France
Un exemple d’imaginaire lié aux soins du corps en Chine
L’analyse stratégique des interactions sociales, des relations de pouvoir et les incertitudes
L’analyse des données (datas, réseaux sociaux, cartographies de communautés et d’influenceurs)
Aide à l’analyse de contenu des « big datas ».

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