“Les deux premières semaines du confinement se sont traduites chez moi et chez mes proches par une prise de nouvelles de tout l’entourage familial et amical plus ou moins proche d’ailleurs (selon les trois niveaux d’amitié décrits par Aristote : utile, agréable, vertueuse), alors que cette prise de nouvelles n’était pas systématique ne serait-ce qu’une semaine auparavant, quand le risque était en réalité plus grand du fait du non confinement, mais que, pris dans notre routine habituelle, je pense que nous n’en avions pas conscience […] Au fur et à mesure des jours de confinement, lors des réunions de télétravail, j’observe que mes collègues enseignants-chercheurs revêtent plus facilement des tenues de sportwear, qu’on ne leur voit jamais porter au travail […] comme si face aux règles strictes de confinement, il fallait compenser par un assouplissement des tenues vestimentaires.