par Garance Fragne, 8 janvier 2021

Féminisme, lutte anti-racisme, écologie… Régulièrement, nous partageons, likons, signons des pétitions pour défendre ces luttes, mais que signifie véritablement ces actions et sont-elles vraiment utiles ?

Nous utilisons les réseaux sociaux partout, dans les transports en commun, pendant nos pauses déjeuner, le soir avant de nous coucher… et pour défendre nos convictions. Aujourd’hui, lutter contre les inégalités signifie hashtags, stories, publications, challenges, pétitions, carrés bleus, carrés noirs… Pour beaucoup d’entre nous, c’est une révolution, un moyen d’expression rapide, et efficace, tandis que pour d’autres, c’est de l’activisme performatif ou bien du slakactivisme. Ces deux termes péjoratifs désignent le militantisme 2.0, un activisme fainéant, qui servirait un égo plutôt qu’une cause.

Mais alors, est-ce que ça change le monde ? Éléments de réponse avec Rokhaya Diallo, réalisatrice et journaliste, Leslye Granaud professeure de yoga, militante et maman du compte @spmtamere (syndrome prémenstruel), et Séverine Enjolras socio-anthropologue et documentariste (réseau :anthropik)